L’adoption de la loi Lagarde permet aux futurs propriétaires de choisir l’assurance emprunteur la plus adaptée à leur profil. Parmi les garanties offertes figure celle qui couvre l’invalidité permanente ou partielle. En quoi cette couverture est-elle importante ?
L’assurance emprunteurpropose de nombreuses garanties. Si certaines d’entre elles sont assez classiques comme le décès ou la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), d’autres sont fortement recommandées pour bénéficier d’une meilleure protection. Il s’agit notamment de l’assurance invalidité permanente partielle ou IPP. Cela signifie que l’individu incapable d’exercer à temps plein toute activité professionnelle suite à un accident ou une maladie peut demander une prise en charge totale ou partielle de ses mensualités de remboursement si son taux d’invalidité se situe entre 33 et 66 %.
Le taux de cette incapacité sera déterminé par un médecin-conseil de la Sécurité sociale quitient compte de l’état général de l’individu, de la nature de son infirmité, de son âge ainsi que de la profession qu’il exerce.
Dans le cadre d’une souscription d’une assurance emprunteur IPP, il est important de porter une attention particulière à plusieurs points. Il s’agit entre autres de la modalité d’indemnisation. Si celle-ci est forfaitaire, c’est l’assureur qui règle les mensualités auprès de l’organisme prêteur en cas de sinistre. Dans le cas d’une formule indemnitaire, seule la perte de revenus est prise en charge par l’assurance.
Vous devez également vous préoccuper des exclusions dans votre contrat et du seuil fixé pour obtenir l’indemnisation. D’autre part, la durée de la franchise est un élément déterminant, car pendant cette période, aucune indemnisation n’est octroyée. Il importe de ce fait d’opter pour la franchise la plus courte.